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Le cyclone Harold, « monstre de puissance », quitte lentement le Vanuatu pour les îles Fidji

©Terence Malapa / Ryry Titus

Le Vanuatu était balayé lundi par les vents soufflant à 235 km/h du très puissant cyclone Harold, une catastrophe naturelle qui pourrait compliquer les efforts de l’archipel pour empêcher la propagation du coronavirus.

La tempête, qui a fait 27 morts dans les Îles Salomon la semaine dernière, s’est renforcée dans la nuit de dimanche à lundi en un cyclone de catégorie 5, soit la plus haute qui soit, ont annoncé les services météorologiques du Vanuatu. Ses vents soutenus ont atteint les 235 km/h, plus de 300 km/h en rafales, sur l’archipel aux 83 îles, et les autorités ont donné l’alerte dans plusieurs provinces de Vanuatu.

Il a touché terre lundi matin (heure de Paris) sur la côte Sud-ouest de l’île d’Espiritu Santo, la plus grande de l’archipel, et progressait vers Luganville, deuxième ville du pays avec 16 500 habitants. « Pour l’heure, nous n’avons reçu aucune information sur d’éventuels blessés, mais il y a énormément de dégâts », a déclaré Jacqueline de Gaillande, secrétaire générale de la Croix-Rouge dans l’archipel. Plus tard, l’œil du cyclone a une nouvelle fois touché terre sur l’île Pentecôte, plus à l’Ouest.

Une des inquiétudes est l’impact que pourrait avoir le cyclone sur les efforts de l’archipel pour demeurer l’un des rares pays au monde qui n’ait pas encore constaté de cas d’infection au Covid-19. L’archipel a fermé ses frontières internationales mais les mesures d’urgences prises comme l’interdiction des rassemblements ont dû être levées pour permettre aux habitants de se regrouper dans des centres d’évacuation.

« Le Vanuatu n’a aucun cas confirmé de Covid-19 mais une catastrophe naturelle de grande ampleur, à ce stade pourrait constituer un défi logistique en termes d’aide médicale », a expliqué la directrice d’Oxfam dans l’archipel, Elizabeth Faerua.

Le Vanuatu avait été ravagé en 2015 par Pam, un cyclone d’une force similaire qui avait fait 11 morts. La communauté internationale s’était alors largement mobilisée. Envoyer cette année une telle aide risquerait d’introduire le nouveau coronavirus dans un archipel aux infrastructures médicales très sommaires. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé que son armée était prête à porter assistance au Vanuatu, quand bien même un confinement aurait été décidé en Nouvelle-Zélande contre le coronavirus.

La semaine dernière, le cyclone Harold a tué au moins 27 personnes aux Salomon, toutes des passagers d’un ferry qui sont tombés à l’eau alors que le navire avait quitté le port en dépit des alertes météorologiques. Seuls cinq corps ont été retrouvés. Le MV Taimareho avait appareillé jeudi soir avec 700 personnes à bord à Honiara, en direction de l’île Malaita, distante de plus de 120 kilomètres, dans le cadre d’un programme d’évacuation lié à la crise du coronavirus.

Ce lundi soir (heure de Paris), le cyclone Harold, toujours dévastateur, quitte lentement le Vanuatu en apportant encore des vents dépassant les 300 km/h, dus notamment à son récent gain d’intensité. Il est accompagné de pluies diluviennes et d’une houle de 8 à 10m. Après le Vanuatu, Harold poursuivra sa route destructrice vers les îles Fidji et les Tonga. En mars 2016, les Fidji étaient touchées par Winston, un cyclone de catégorie 5, qui avaient fait une cinquantaine de victimes.

Avec AFP.

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Auteur : J.-T

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