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LIVE. Covid-19 : Six nouveaux cas en Outre-mer, un « plan de sauvetage de l’économie » en Polynésie, suspension des croisières aux Antilles

  • Six nouveaux cas ont été confirmés en Outre-mer : un à La Réunion, un premier cas en Guadeloupe et deux nouveaux en Polynésie et en Martinique. Le nombre de contaminés en Outre-mer s’élève à 22 personnes. Un cas, à Saint-Martin, est guéri.
  • En Polynésie française, le gouvernement a annoncé un « plan de sauvetage de l’économie », alors que la Collectivité refuse désormais les navires de croisière.
  • Même restriction aux Antilles : Guadeloupe et Martinique suspendent les croisières de plus de 1 000 passagers.
  • La fermeture des crèches et établissements scolaires sera appliqué en Guadeloupe et en Martinique mais pas en Polynésie. 

(MAJ) Vendredi 13 mars, 11H56 :

Ce vendredi 13 mars, l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion a confirmé un cinquième cas sur l’île. Le patient a été pris en charge au CHU Nord et des investigations sont en cours pour son entourage.

Jusqu’ici épargnée, la Guadeloupe vient d’entrer dans la liste des territoires touchés par le coronavirus. La Préfecture de Guadeloupe et l’ARS ont annoncé la présence du premier cas de coronavirus sur l’île. Il s’agit d’une femme de 36 ans rentrée dans le département après une croisière avec ses proches. Les autorités ont précisé qu’elle s’est immédiatement rendue au service des maladies infectieuses avec son mari, sa fille et un ami. « Son état de santé ne nécessitait pas qu’elle soit maintenue en hospitalisation. Elle fera l’objet d’un confinement et d’une surveillance régulière jusqu’à sa guérison », ont-ils précisé.

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En Martinique, deux passagers du Costa Magica ont été diagnostiqué positifs. Ils seront pris en charge et confinés au CHU de l’île alors que le Préfet Stanislas Cazelles a autorisé le débarquement des passagers. Il coordonnera le retour des passagers vers leur pays respectifs et procèdera à des confinements si nécessaire.

En Polynésie française enfin, deux nouveaux cas ont été confirmés après un premier cas annoncé mercredi. « Ces deux nouveaux cas, un sur Tahiti et l’autre à Fakarava, sont actuellement sous surveillance sanitaire à domicile et au centre hospitalier du Taaone. Une enquête sanitaire est en cours pour déterminer le parcours de ces personnes et identifier tous les cas contacts afin de les mettre, par précaution, en confinement ».

Plan de sauvetage en Polynésie : 

« Le président de la Polynésie française a réuni l’ensemble du gouvernement afin d’initier la mise en place d’un plan de sauvetage de l’économie polynésienne », a annoncé l’exécutif polynésien dans un communiqué. Les mesures locales et internationales de protection sanitaire impactent de plein fouet l’économie polynésienne et notamment l’industrie touristique, que ce soient les transports aériens internationaux, les hébergements touristiques, les navires de croisière, les activités et transports touristiques domestiques, mais également la perliculture et de manière indirecte de nombreux autres secteurs de notre économie polynésienne.

Bien qu’il soit encore prématuré d’évaluer précisément les conséquences sociales pour l’ensemble de nos entreprises, les risques pour leurs exploitations, la situation de leur trésorerie, leur solvabilité et leur pérennité, la sauvegarde de l’emploi nécessitent dès à présent des mécanismes de soutien et de secours pour permettre d’atténuer les effets directs de la crise et d’anticiper sur la relance lors des prochains mois. En pleine conscience que ce sont en premier lieu les emplois les plus précaires, et donc les personnes les plus fragiles, qui vont devoir endurer d’abord ces difficultés, les mesures sociales sont primordiales en parallèle des mesures de soutien économique.

Par ailleurs, suite à l’intervention de jeudi soir du Président de la République, la Polynésie française en appelle aussi à la solidarité nationale. Un groupe de travail associant les différents ministères se réunit dès ce vendredi 13 mars, afin d’évaluer la situation et d’envisager l’ensemble des mesures que le Gouvernement peut d’ores et déjà mettre en œuvre, en fonction des secteurs d’activités et des urgences identifiées, et doit présenter dès le lundi 16 mars une première ébauche du plan de sauvetage souhaité par le Président du Pays.

Une communication sera proposée auprès des partenaires sociaux en début de semaine, et une première série de mesures devront être adoptées lors du prochain conseil des ministres. D’autre part, le gouvernement a acté que les écoles qui accueillent des bureaux de vote seront fermées lundi pour que les communes puissent effectuer le nettoyage des salles de classe. L’ensemble des autres établissements scolaires accueillera normalement les élèves.

Face à la fermeture des frontières aux États-Unis, les compagnies qui rallient Paris à Tahiti s’organisent : 

Elles font parties des dommages collatéraux de la fermeture des frontières des États-Unis aux personnes ayant séjourné dans l’espace Schengen ces 14 derniers jours. Air Tahiti Nui, French Bee et Air France doivent trouver des solutions pour maintenir leurs vols entre Paris et Tahiti et qui passent par Los Angeles ou San Francisco.

Petite particularité, la Polynésie étant un PTOM, ne fait pas partie de l’espace Schengen. Les vols entre Tahiti et Los Angeles pour Air Tahiti Nui et France, ou San Francisco (pour United Airlines) sont donc maintenus normalement. La seule condition est, au départ de Papeete, de ne pas avoir séjourné dans un pays de l’espace Schengen 14 jours avant l’embarquement.

Pour Air France, la compagnie a annoncé le maintien de sa ligne Paris-Tahiti via Los Angeles jusqu’au 28 mars. Néanmoins, seuls les passagers résidents et de nationalité américaine auront le droit d’embarquer sur le tronçon Paris-Los Angeles. De son côté, Air Tahiti Nui assure le maintien de sa desserte de Paris au rythme de deux vols par semaine, « une escale encore à définir, Vancouver au Canada étant la première option envisagée ». La décision devrait être prise dans les heures à venir, puisque la restriction annoncée par Donald Trump sera effective à partir de ce vendredi 13.

Pour ce qui est de French Bee, la compagnie confirme le maintien du vol BF710 Paris Orly-San Francisco-Tahiti du vendredi 13 mars. « Pour les autres vols, French Bee étudie toujours la situation et tiens informés les passagers dans les plus brefs délais », nous assure-t-on. Un spécialiste de l’aviation en Polynésie évoque une option antillaise : « principal avantage, c’est un territoire français, donc non soumis à des autorisations étrangères. On se trouve ici dans le fief du groupe Dubreuil (French Bee, Air Caraïbes), ce pourrait donc être une option pour French Bee ».

Suspension des croisières de plus de 1 000 passagers aux Antilles :

Suite à un arrêté ministériel du 9 mars 2020 interdisant les rassemblements de plus de 1 000 personnes, la saison des croisières est suspendue. Après la Polynésie, les escales aux Antilles sont interdites. Une décision qui marque la fin de la saison de la croisière. Conséquences en Martinique : le navire Costa Favoloza prévu ce vendredi 13 mars ne sera pas autorisé à embarquer des passagers. Enfin, le bateau MSC prévu ce samedi 14 mars 2020 débarquera uniquement ses passagers et repartira à vide. A noter que deux croisiéristes ont été testés positifs à bord du Costa Magica.

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Fermeture des écoles aux Antilles-Guyane, pas en Polynésie : 

Le Rectorat de la Guadeloupe a confirmé la fermeture des établissements scolaires dès le lundi 16 mars « en Guadeloupe, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, et ce jusqu’à nouvel ordre ». Il ajoute dans ce communiqué la mise en place « d’une continuité pédagogique pour maintenir un contact régulier entre l’élève et ses professeurs ».
Les établissements scolaires resteront portes closes également en Guyane.

En Martinique, une réunion s’est tenue jeudi après-midi avec le préfet de la Martinique, le Recteur et l’ARS. La décision concernant la fermeture des établissements scolaire sera connue ce vendredi.

Dans l’Océan indien, les élèves réunionnais étant en vacances scolaires jusqu’au 23 mars, une réunion entre la Préfecture de La Réunion et le Rectorat doit se tenir au cours de cette journée pour déterminer le dispositif à mettre en place. A Mayotte, où aucun cas n’a été détecté pour l’heure, c’est la même interrogation. « La décision devrait être prise lors d’un arbitrage du premier ministre ce vendredi matin », a indiqué le recteur Gilles Halbout au Journal de Mayotte.

En Polynésie, les écoles du Fenua resteront ouvertes la semaine prochaine. La ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, a annoncé hier que la fermeture des écoles ne s’appliquait pas en Polynésie. « A l’heure où on se parle, on ne ferme pas les écoles, car pour l’instant on n’a pas de cas dans un établissement scolaire », a confirmé la ministre. Les écoles réquisitionnées pour les municipales seront fermées les 16 et 23 mars pour procéder à une désinfection.

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Auteur : J.-T

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