Actualités

Suivez notre flux d'actualités et restez informé sur les dernières informations importantes.

Covid-19 – Polynésie : Les évasanés à rapatrier seront d’abord testés

©Présidence de la Polynésie

Dans l’Hexagone pour suivre des soins avant la crise sanitaire liée au coronavirus, les évacués sanitaires polynésiens devront passer des tests avant de pouvoir rentrer à Tahiti, via les vols de continuité territoriale mis en place par l’État. 

Initialement, 22 évacués sanitaires polynésiens et 6 accompagnateurs présents dans l’Hexagone avant la crise sanitaire devaient rentrer lors du deuxième vol (retour) de la continuité territoriale, prévu ce mercredi 22 avril. Mais ce vendredi, ces 28 personnes ont appris que leur rapatriement était annulé. La cause ? « Je viens d’apprendre en début de semaine que certains de nos évasanés sont infectés, certains de leurs accompagnateurs aussi », a déclaré le président de la Collectivité Édouard Fritch devant l’Assemblée territoriale.

Pour éviter les risques, le gouvernement local a donc décidé de tester les évasanés concernés par ce rapatriement. « On va les rapatrier au fur et à mesure mais nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour ne pas à nouveau ouvrir nos frontières à des cas de covid+ qui viendraient de l’extérieur », a assuré Édouard Fritch.

Polynésie : Douche froide pour les évacués sanitaires bloqués à Paris

On compte 55 cas confirmés dans la Collectivité d’Outre-mer, en stagnation depuis le début de la semaine. « Ce n’est surtout pas le moment de réintroduire des potentiellement malades », a-t-il confié à nos confrères de Radio 1 Tahiti. « Je m’inquiète aussi pour ces evasanés » qui « ont connu une pathologie lourde ». Vendredi dernier, Édouard Fritch s’était engagé à faire rapatrier une première partie de ces évasanés et espère toujours qu’ils puissent embarquer ce mercredi, « c’est mon vœu le plus cher ».

Concernant les résidents polynésiens bloqués dans l’Hexagone pour des raisons familiales, touristiques ou professionnels, leur éventuel retour n’est toujours pas d’actualité. Ils « devront être encore plus patients, être un peu plus courageux peut-être », insiste Édouard Fritch. Il annonce toutefois « un fonds privé » qui sera mis en place par la Délégation polynésienne à Paris, « de façon à ce que l’on puisse intervenir auprès de ces familles qui ont besoin de 100 euros, 200 euros… Nous allons, sur acte volontaire, contribuer à remplir ce fonds qui sera géré par un comité que dirigera la déléguée ».

Annick Girardin favorable au retour « le plus rapidement possible » de Polynésiens bloqués dans l’Hexagone

Voir la source
Auteur : J.-T

Tous
  • Tous
  • FXG Paris Caraibes
  • MPI
  • Outremer 360

Retour sur la dixième semaine de l’industrie

Renouvellement du régime d’octroi de mer

Les candidats aux élections de la CTG nous livrent leur vision du développement industriel en Guyane